jeudi 30 octobre 2014

La Banane peut elle remplaçer le plastique ? nouvelle invention en Turquie


Une fille invente le matériau qui peut changer... par hitekfr

Âgée de seulement 16 ans, la lycéenne turque, Elif Bilgin, a réussi à trouver un matériau pouvant remplacer le plastique que l'on utilise aujourd'hui.

Passionnée par les sciences depuis son plus jeune âge, la lycéenne Elif Bilgin a travaillé durant deux années pour, au final, découvrir un nouveau moyen d'obtenir du plastique isolant à partir de la cellulose contenue dans la peau des bananes.

Originaire d'Istanbul, cette jeune femme a vécu dans une famille qui prône l'instruction des femmes. Et c'est tant mieux, puisque dès qu'elle avait du temps libre, elle pouvait se lancer dans des expériences. Comme elle l'explique, "Je n’ai pas échoué, j’ai trouvé dix mille façons qui ne fonctionnent pas. Je ne me décourage pas car chaque tentative échouée est un pas en avant vers la réussite" (merci à Thomas Edison pour cette superbe citation).

Pendant deux ans, Elif Bilgin a travaillé d'arrache-pied pour réussir à fabriquer un nouveau matériau qui pourra remplacer le plastique que nous utilisons en masse aujourd'hui. Selon la lycéenne, "son projet serait potentiellement une solution au problème croissant de la pollution causée par le plastique d’origine pétrochimique". En effet, aujourd'hui, le plastique que nous utilisons pour fabriquer les bouteilles et autres produits de la grande industrie est principalement constitué de pétrole.

Ce nouveau matériau considéré comme bio pourrait alors lutter contre la pollution en Turquie et plus tard dans les autres pays émergents et développés. Ce plastique bio pourra d'ailleurs être utilisé dans la fabrication des isolants pour les câbles ou encore les prothèses esthétiques.

Finaliste du concours Google Science Fair en 2013, lauréate du Voter’s Choice Award et distinguée par la revue Scientific American après avoir reçu le prix Science in Action 2013 et une bourse de 50 000 dollars, Elif Bilgin va pouvoir se consacrer pleinement à son projet de fabrication du plastique bio à partir des peaux de bananes.

De plus, selon le site planetoscope, la banane serait l'un des fruits les plus consommés au monde avec une production de 110 millions de tonnes. Au lieu de jeter ces millions de tonnes à la poubelle, on pourra peut-être bientôt utiliser ces peaux de bananes pour fabriquer du plastique isolant et oublier définitivement le pétrole.

Mais quel est la différence avec un autre bioplastique ?

Le bioplastique existe depuis maintenant plusieurs dizaines d'années issue souvent de la canne à sucre, du blé, du bois ou bien du maïs. L'avantage de la peau de banane réside qu'il s'agit ici de la plus grande consommation de fruits au monde et que la peau de banane n'est pas consommée par l'humain. En théorie, nul besoin d'avoir une production de banane dédiée à la production de ce bioplastique au contraire de la canne à sucre qui demande une énorme consommation en énergie (machines agricoles, engrais etc...) dédiée uniquement à la fabrication du bioplastique.

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mercredi 29 octobre 2014

Ele, un vélo électrique qui fonctionne à l’énergie solaire

Des panneaux solaires invités au rayon des vélos électriques, le concept est plutôt novateur. Ele est un projet qui semble avoir plusieurs atouts.

En effet, ce dernier permettrait notamment d’augmenter l’autonomie du vélo électrique, tout en favorisant les énergies renouvelables.

Le marché des vélos électriques a le vent en poupe et pour cause, il progresse chaque année. Le système permet d’augmenter la vitesse du vélo à moindre effort, grâce au renfort d’un moteur électrique.

fleche-Insolite : Ele, un vélo électrique qui fonctionne à l'énergie solaire Principal inconvénient de ce type de machine ? Son autonomie ! Il faut régulièrement charger la batterie et la panne sèche en rase campagne est souvent problématique. Ele, un vélo né dans l’esprit du designer iranien Raeisi Mojtaba

Raeisi Mojtaba a imaginé une solution innovante pour parer aux critiques faites au traditionnel vélo électrique.

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mardi 28 octobre 2014

Bisphénol A : le papier recyclé "écolo" est un poison...

Quand on sait (ou ne sait pas) que le bisphénol A (BPA) est l’un des composés chimiques les plus abondants dans de nombreuses applications on peut se poser de réelles question sur son innocuité. Le BPA en chiffres : 7 millions de tonnes produites en 2013 pour un chiffre d’affaire global de 14 milliards de dollars et une croissance annuelle d’environ 4,5 %. Ce marché considérable se partage entre Bayer, Dow, SABIC et Mitsui et quelques autres firmes chinoises et indiennes. En très bref les applications du BPA vont des polycarbonates, résines époxydes, retardateurs de feu, polyacrylates, donc essentiellement l’industrie des plastiques dont les films et emballages alimentaires, peintures et vernis mais aussi le papier thermosensible. On comprend dès lors qu’il est impossible de trouver une personne exempte de BPA dans son sang ou ses urines à moins d’aller dans un village reculé de la forêt de Papouasie-Nouvelle Guinée à condition qu’aucun ustensile en plastique ne soit utilisé dans ce village !

C’est sur l’application du BPA dans l’élaboration des papiers thermosensibles qu’une équipe de biologistes se répartissant entre l’Université du Missouri à Columbia et l’Université et l’INRA de Toulouse en France s’est penchée pour suivre le devenir du BPA dans l’organisme, une première mondiale dont les résultats sont tout simplement alarmants. Les résultats sont en effet assez effrayants surtout quand on sait que le BPA est reconnu comme étant un puissant perturbateur endocrinien. Les régulateurs ont tout simplement « oublié » la possibilité d’un passage direct dans le sang du BPA par contact avec la peau.

Madame, quand vous scrutez la note que vous tend la caissière de votre supermarché préféré, il ne fait plus aucun doute que le simple fait de tenir ce bout de papier entre vos mains vous contamine et d’autant plus si vous vous êtes lavé les mains avec un de ces détergents qu’on trouve de partout dans les toilettes ou tout simplement si vous avez les mains moites. Le BPA a tendance à mieux imprégner les mains si celles-ci sont propres ou humides ! Et si en sortant du magasin pour aller retrouver votre voiture vous ne pouvez pas résister à ouvrir un paquet de chips alors là vous aggravez votre cas, en quelque sorte vous inondez votre corps par deux voies, la peau et votre tube digestif en transférant le BPA de vos doigts sur les chips sans parler des traces de BPA provenant du sachet papier plastifié à l’intérieur contenant les dites chips.

C’est exactement ce qui se passe dans n’importe quel débit de malbouffe pudiquement appelé fast-food. Vous commandez votre truc préféré immangeable, hamburger ou chicken nuggets selon votre préférence, on vous donne votre ticket de caisse et vous payez. En attendant votre boite en carton contenant votre malbouffe préférée vous allez vous laver les mains, tous les fast-foods sont équipés de toilettes, vous revenez et tendez votre ticket que vous avez soigneusement gardé pour récupérer vos frites et des trucs que je ne nommerai pas et là vous vous contaminez soigneusement :

Avec une crème solaire qui contient des anti-inflammatoires pour bien faire croire qu’elle est efficace contre les UV, c’est presque pire puisque la dite crème contient également des adjuvants accélérant la pénétration trans-dermique de ces produits et si vous allez à la buvette du coin au bord de la plage acheter un sandwich et une boisson gazeuse, vous avez aussi tripoté un ticket de caisse couvert de BPA et c’est tant pis, en moins d’une minute ce produit inonde votre organisme sans que le foie ait compris quoi que ce soit à des concentrations similaires à celles des hormones stéroïdes comme l’estradiol ou la testostérone ! Près de la moitié des papiers thermosensibles contient maintenant du BPS (voir le lien ci-dessous) autorisé par la loi parce que ce n’est plus du BPA mais du 4,4′-sulfonyldiphénol tout aussi bon perturbateur endocrinien que son cousin le BPA. Les industriels de la chimie continuent donc à nous empoisonner et perturber notre système endocrinien allègrement, 14 milliards de dollars c’est loin d’être négligeable et tant pis pour la santé de l’ensemble de l’humanité. Seulement aux Etats-Unis on estime que les dommages sur la santé dus au BPA (et au BPS) représentent un coût de 1,5 milliard de dollars par an. Pour conclure ce billet alarmiste voici une énumération non exhaustive des effets de ces produits qui interfèrent avec les récepteurs de l’estradiol et dans une moindre mesure de la testostérone. Chez les femmes : kystes ovariens, fertilité féminine diminuée, fausse-couche, accouchement avant terme, cancer du sein. Chez les hommes : diminution de la libido, qualité du sperme diminuée, diminution du taux d’hormones sexuelles. Et tant chez les femmes que chez les hommes : taux d’hormones thyroïdiennes altéré, obésité, perturbation des fonctions du foie, du système immunitaire et des fonctions rénales, inflammations, déficits neuro-comportementaux comme l’agressivité, l’hyperactivité et l’inattention, en particulier chez les enfants. C’est particulièrement alarmant pour toutes les caissières et caissiers de supermarché, ils sont de plus en plus mal embouchés, mais c’est vrai, il sont tous de mauvaise humeur et à la lecture de l’article cité en référence on le comprend !

Mais ce n’est pas tout, le papier recyclé de plus en plus utilisé pour plaire cette fois aux écologistes contient des quantités massives de BPA et on se contamine allègrement en lisant un livre ou un journal imprimé avec du papier écolo-compatible car le traitement des papiers usagés libère le BPA sous forme de monomère des papiers plastifiées à usage d’emballage alimentaire, terrible tableau ! Les chimistes sus-nommés s’en moquent, les instances de régulation ne leur ont jamais demandé d’étudier la pénétration trans-dermique ni du BPA ni du BPS, le protocole étant un gavage de souris avec des aliments contenant ces produits imposé par ces mêmes instances régulatrices que ce soit aux USA, au Japon ou en Europe, le BPA se trouvant instantanément transformé dans le foie pour être rapidement éliminé dans les urines sous une forme conjuguée qui n’est plus que très faiblement perturbatrice. Evidemment ce n’est pas de la faute des chimistes ni d’ailleurs des régulateurs. Ce qui suscite l’intérêt dans cette étude est un article paru dans Forbes (voir aussi le lien) qui critique amèrement ces travaux. Il est évident que Forbes ne cache pas ses penchants pour les grandes entreprises et les grandes fortunes et on peut dire que le commentaire d’un certain Geoffray Kabat est tout à fait dans la philosophie de ce site totalement dédié à la puissance de l’argent quelle que soit la manière dont il provient … On vit dans un monde surréaliste où une connivence très suspecte s’est installée entre les industriels et les politiciens. Les politiciens en charge de la régulation des produits mis sur le marché sont certainement soudoyés par les lobbys industriels, cela ne fait aucun doute, car l’enjeu financier est considérable et les dits industriels n’ont plus aucun scrupule comme par exemple remplacer le BPA par le BPS, tout simplement une mascarade, mais une mascarade légale. C’est tout simplement révoltant et écoeurant !

Source PlosOne en libre accès : DOI: 10.1371/journal.pone.0110509

http://www.forbes.com/sites/geoffreykabat/2014/10/24/the-alternative-universe-in-which-bpa-is-a-major-health-threat/

http://jacqueshenry.wordpress.com/2012/10/06/nouvelles-du-bisphenol-a-a-en-fremir-dhorreur/

http://jacqueshenry.wordpress.com/2013/01/23/la-chimie-industrielle-est-vraiment-pourrie/

et aussi ce récent billet sur ce blog :

http://jacqueshenry.wordpress.com/2014/10/21/obesite-estradiol-cerveau-et-acide-palmitique-un-curieux-melange/

Vu ici

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Comment rendre rustique une bouteille en plastique ?

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lundi 20 octobre 2014

Comment guérir naturellement les caries

Cela paraît tellement fou, tellement insensé que des vérifications ont dues être faites sur le sujet. Durant des années, depuis toujours pour certains, les caries représentent un problème irrémédiable dont seuls les dentistes ont la solution! Et pourtant, la carie serait soignable naturellement, comme l’expliquent certains témoignages trouvés sur internet, reste à connaître leur fiabilité.

Si on se réfère aux découvertes scientifiques, de nouvelles techniques ont été mises au point pour permettre aux dents de se régénérer naturellement, soit par utilisation d’un courant électrique de faible intensité, soit par utilisation d’une peinture peptidique, entre autres solutions. Mais la méthode reste aux mains de la médecine, et qui dit médecine, dit gros sous à la clé. N’oubliez pas que c’est cette même médecine qui ne remet pas en doute les vaccins même les plus contestés, les médicaments même les plus dangereux comme le fut le Mediator, ou certains traitement expérimentaux avec comme argument: « nous n’avons que cela sous la main… ».

Si réellement les techniques énumérées ci-dessous sont exactes, cela représenterait un espoir pour ceux ayant abandonné l’idée-même de se soigner faute de moyens. Bien sur, cela ne dispense pas des contrôles ou de soins auprès de spécialistes, mais cela mérite néanmoins d’être tenté, cela ne coutera pas grand chose de plus au final, à vous de vous faire une idée par la suite de ce qu’il

environnement et animaux, Médical et alimentation, Se préparer pour "après" 9 commentaires

19 octobre, 2014 Posté par Benji sous Découvertes/sciences, Écologie,

suite sur l'excellent blog les moutons enragés

lundi 13 octobre 2014

Pilo, une nouvelle pile ecologique rechargeable… par le mouvement

Des ingénieux parisiens ont mis au point un système de pile qui se recharge en la secouant. De quoi révolutionner le secteur des piles ? A voir….

Pilo, une pile rechargeable… par le mouvement

600 millions de piles vendues chaque année, rien qu’en France et tous les ans 20% des piles seulement qui sont recyclées en Europe, selon des chiffres de l’Ademe.

Résultat : des dizaines de milliers de tonnes de déchets, des déchets toxiques. Autant dire qu’il n’est pas inutile, à part pour les producteurs de piles bien entendu, de chercher une solution moins polluante et pérenne pour la fin de vie de leurs produits.

Alors qu’en Espagne on travaille par exemple sur l’ampoule éternelle, des ingénieurs français ont travaillé sur la question de la pile éternelle.

Certes les piles rechargeables sont déjà une première solution, mais la puissance des accumulateurs diminue au fil du temps avant de ne plus pouvoir emmagasiner d’énergie. Imaginez maintenant pouvoir recharger à l’infini ? C’est le principe de Pilo.

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samedi 11 octobre 2014

Fin des sacs plastiques et de la vaisselle jetable ?

Les députés votent la fin des sacs plastiques et de la vaisselle jetable

La loi de transition énergétique, dont l'examen s'est terminé ce matin à l'Assemblée nationale, prévoit notamment la possibilité d'indemniser les trajets à vélo vers son lieu de travail.

Après cinq journées de discussion, et un débat long et tendu suite à l'annonce par la ministre de l'Écologie de la suspension de l'écotaxe, l'Assemblée nationale a terminé ce samedi matin à 6h45, l'examen en première lecture du projet de loi sur la transition énergétique. Revue de détails des mesures adoptées qui doivent maintenant obtenir l'aval du Sénat.

• Sacs plastiques

Les députés ont voté l'interdiction des sacs plastiques à usage unique à partir de 2016. Cette proposition introduite dans le texte par le gouvernement lors de son examen en commission se base sur le constat que près de 5 milliards de sacs de caisse en matière plastique à usage unique, et plus de 12 milliards de sacs dits «fruits et légumes» sont encore distribués dans les commerces. Une directive européenne allant dans le même sens est également en projet. Si le texte est définitivement voté, seuls des sacs plastique réutilisables - car plus épais - pourront être distribués ou vendus en caisse. Avec l'interdiction, Ségolène Royal souhaite à la fois relancer la filière papier et encourager les entreprises françaises fabriquant des sacs à base d'amidon de maïs ou de pomme de terre.

• Vaisselle jetable

L'interdiction de la vaisselle jetable à partir de 2020 a été votée en séance à l'initiative des écologistes, malgré les réticences de la ministre de l'Écologie. L'amendement défendu par l'écologiste François-Michel Lambert prévoyait dans une version initiale l'interdiction à partir de début 2017 de la vaisselle jetable en plastique,

via le figaro

Flacons de shampoing et autres Boîtes, pas de fin immediate