jeudi 24 avril 2014

Sa machine transforme 1kg de plastique en 1 litre de pétrole!

Cette machine est commercialisé depuis au moins 4 ans et je n'en entend parler qu'aujourd'hui. Quelle idée géniale! Par contre le prix est pour le moins rebutant pour un particulier: Plus de 7000€. Mauvaise nouvelle également pour les français car la machine n'est pas exportée en France (pourtant elle l'est en Allemagne, Espagne ou Belgique par exemple). Cela pourrait intéressant pour un achat communautaire par contre. Ce qui est étonnant également c'est que le projet semble sponsorisé par l'Université des nations unies. Peut être pour ça que la promotion de la machine a été si efficace

Japon – Plastique : Une société japonaise a créé une machine qui transforme des sacs en plastique en pétrole brut.

Comment? En inversant le processus. Car si du pétrole peut fabriquer des sacs… le contraire est possible aussi. A ceci près que …

… Que l’invention de Monsieur Akinori Ito de chez Blest corporation , peut transformer 1 kg de plastique en 1 litre de pétrole de manière beaucoup plus propre. Le procédé chauffe le plastique dans un lieu complètement étanche. Les vapeurs sont piégées via tout un réseau complexe de tuyaux et de chambres à eau. Ensuite, il y a refroidissement des vapeurs. Refroidissement qui condense les vapeurs en pétrole brut. Ce pétrole brut peut être utilisé dans les générateurs et même certains poêles. Une étape de raffinement supplémentaire peut même convertir le pétrole brut en essence.

Mieux! Son système n’est pas réservé aux seuls industriels, il est aussi accessible aux particuliers.

En savoir plus >>> Clic Clic Clic

(Cela fait plusieurs fois que je réédite… mais si cette machine fonctionne… on peut vider les océans des déchets de plastique!!!!)

VIA

Cultiver des Pommes de terre dans une tour de Pneus

"Comment planter des pommes de terres ?" par terrenature sur maTVpratique.com

Bouteilles en plastiques jetées partout mais recyclées dans les hopitaux en Algérie

Notes perso: je ne pensais pas un jour arriver à ce fait douloureux et d'évoquer la santé dans notre pays tout en intégrant les bouteilles en plastique comme recyclage, la réalité dépasse la fiction, c'est en arabe,gogole peut vous le traduire

احتكار للأدوية وصفقات تموين مشبوهة والدراسة في الخارج لأبناء المسؤولين

كشفت مصادر موثوقة لـ ”الخبر” أن وزارة الصحة أنهت التحقيق في ملفات فساد استشرى بالقطاع، ينتظر البت فيه من طرف المسؤول الأول عن القطاع خلال الأيام المقبلة، وهو التحقيق الذي كشف النقاب عن تعاملات غير قانونية لمسؤولين في القطاع فيما يخص الخدمة المدنية والدراسة في الخارج وصفقات التموين المبرمة مع المؤسسات الخاصة.

وقالت مصادرنا إن التقرير الذي توجت به تحقيقات مفتشي وزارة الصحة طيلة 3 أشهر الماضية بأمر من وزير الصحة والذي يضم قائمة طويلة من الفضائح، أماط اللثام عن التعاملات التمييزية التي كان يحظى بها أبناء مسؤولين في القطاع فيما يتعلق بالخدمة المدنية والدراسة في الخارج، منهم مسؤولون بالوزارة وبالمصالح الاستشفائية وكذا كليات الطب، وبحسب التقرير الذي جاء في 181 صفحة ويشرح الوضعية الحالية التي تعيشها المنظمة الصحية في الجزائر فيما يتعلق بقضايا الفساد ويتواجد بمكتب الوزير منذ أيام، فإن التحقيقات شملت أيضا قضايا تموين المستشفيات والعيادات والمصحات. وجاء الملف مقسما إلى 3 محاور، يتعلق الأول منه بالفساد الإداري وبيروقراطية عمل القطاع، وخصص المحور الثاني للصفقات، فيما سلط المحور الثالث منه الضوء على التوظيف والترقيات والامتيازات، وتؤكد مراجع ”الخبر” أن ملف الأدوية أخذ حيزا واسعا من تحقيقات المفتشين المكلفين من طرف الوزير بوضياف، خاصة ما تعلق باحتكار بعض الأدوية.

وبحسب نفس المصادر، فإن الوزير أكد على المحققين ضرورة كشف كل تلاعب في التسيير يكون قد طال المؤسسات الاستشفائية والمستشفيات الجامعية، ووصفت مصادرنا الملف بالثقيل الذي ينتظر أن يطيح بالعديد من الرؤوس.

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mercredi 23 avril 2014

En Chine les Femmes font des merveilles à la place des Abeilles

Dans le Sichuan, des « hommes-abeilles » pollinisent à la main les vergers

La saison de la pollinisation bat son plein dans les vergers du Sichuan, dans le sud-ouest de la Chine. Perchés aux branches des pommiers, les agriculteurs du village de Nanxin se contorsionnent pour atteindre les fleurs les plus éloignées. Faire le travail réservé ailleurs sur la planète aux abeilles requiert une certaine agilité.

A en croire Zhen Xiuqiong, 56 ans, tout est question d'habitude. Voilà plus de vingt ans qu'elle grimpe sur ses arbres et ceux de ses voisins dès l'apparition du printemps. S'il peut arriver qu'une branche casse, elle dit ne jamais avoir peur.

Tous les habitants du village en âge de travailler sont mobilisés pour la pollinisation à la main. Cette année, elle a commencé mi-avril et devra être achevée avant le 27 ou 28 du même mois. Ce calendrier strict, fixé par la météo et le cycle de floraison, impose de faire vite. Les plus anciens de ces paysans acrobates sont adroits et arrivent à déposer le pollen sur toutes les fleurs d'un arbre en à peine une demi-heure ! Une performance nécessaire puisque chaque propriétaire possède de 100 à 200 pommiers.

Zeng Zigao, 38 ans, explique que le système repose beaucoup sur l'entraide : les proches sont réquisitionnés le temps de l'opération. Mais les délais sont si resserrés qu'il doit aussi employer des saisonniers : cinq ou six personnes cette année, qu'il payera 80 yuans (9,2 euros) par jour, auxquels s'ajoutent leurs déjeuners et leurs dîners. « C'est un investissement mais, si je loupe la saison, je n'aurai pas assez de fruits, donc c'est une garantie de rendement », précise M. Zeng. Le paysan s'estime chanceux, car, dans d'autres vergers, les travailleurs exigent déjà 100 yuans par journée.

BOÎTE À CHEWING-GUM EMPLIE DE POLLEN

Le meilleur outil pour la pollinisation à la main est une tige au bout de laquelle est fixé soit un filtre de cigarette, soit une pointe d'effaceur scolaire. Autour du cou, les hommes ou les femmes-abeilles portent une petite boîte à chewing-gum emplie de pollen récolté des fleurs d'autres pommiers, séché au soleil et moulu. Dans d'autres régions de Chine, des intermédiaires vendent du pollen, mais, à Nanxin, on juge que leur poudre risque d'être de mauvaise qualité. Le pollen perd rapidement sa fertilité, parfois à peine passé le temps du transport routier.

S'ils ne cachent rien de leurs techniques, ces cultivateurs sont plus flous sur les raisons qui les obligent à se substituer aux insectes. Kang Zhaogui, 49 ans, juge du haut de son arbre que la baisse de la population d'abeilles est évidente ici depuis les années 1990.

Des journalistes n'ont pas hésité à faire le lien avec le Grand Bond en avant, lancé en 1958 par Mao Zedong, qui se termina en famine. Les Chinois furent alors appelés à en finir avec les moineaux qui « volaient » le grain du peuple, ce qui, en retour, conduisit à la prolifération des insectes et donc à la pulvérisation massive d'insecticides. Mais aucun des chercheurs chinois qui se sont penchés sur la question de la pollinisation manuelle ne prête le moindre crédit à cette théorie.

LA MAIN LOURDE SUR LES INSECTICIDES

Que s'est-il donc passé ? Première explication : les forêts, habitat naturel des abeilles, ont perdu de leur superficie ces dernières décennies dans la région, au profit des champs. Mais ce déficit de territoire n'explique pas tout. En réalité, les cultivateurs, peu éduqués, utilisent largement les produits phytosanitaires pour éliminer les insectes qui menacent leurs fruits. Et préfèrent en répandre trop que pas assez, car leurs revenus dépendent largement de leur récolte. Avec 0,08 hectare de terre arable par habitant en Chine (contre 0,28 en France et 0,51 aux Etats-Unis, selon la Banque mondiale), « les paysans veulent exploiter leur champ de la manière la plus intense », constate Tang Ya, professeur à l'université du Sichuan.

La pollinisation manuelle permet aussi d'assurer une fécondation croisée avec les variétés de pommes les plus populaires sur le marché. Traiter minutieusement chaque fleur assure que l'arbre sera surchargé de fruits lorsque viendra la récolte.

An Jiandong, chercheur au département d'apiculture de l'Académie chinoise des sciences agricoles, constate qu'aucune étude sérieuse n'a jusqu'à présent été réalisée sur le déclin des pollinisateurs en Chine. « La pollinisation manuelle requiert beaucoup de main-d'oeuvre et les abeilles comprennent bien mieux les végétaux que les humains », estime M. An.

L'ironie de la situation n'échappe pas à Zhen Xiuqiong, l'agricultrice perchée sur sa branche : son mari est apiculteur. S'il loue bien ses abeilles à certains vergers de la région, hors de question de les laisser butiner les arbres qui occupent tant son épouse, car elle a la main lourde sur les insecticides. « Si ses abeilles pollinisaient ici, elles mourraient », craint Mme Zhen.

Son voisin, Kang Zhaogui, pense comme elle, d'autant qu'il convient de pulvériser les produits chimiques avant la floraison, de sorte qu'aucun loueur d'abeilles ne se risquerait dans sa plantation : « Les abeilles ne survivraient pas. »

D'AUTRES FRUITS PLUS RENTABLES

A l'heure où la mauvaise qualité des produits agroalimentaires est devenue une question politique majeure en Chine, les habitants de Nanxin admettent que les autorités se montrent désormais plus strictes lors des contrôles des fruits. Du coup, les paysans tendent à employer des insecticides moins puissants, même si certains d'entre eux reconnaissent qu'ils compensent en pulvérisant plus fréquemment…

Selon le professeur Tang, qui se rend souvent à Nanxin, les changements socio-économiques que connaît aujourd'hui la Chine rendent la pollinisation à la main de plus en plus coûteuse, alors que la dépense semblait négligeable à la fin des années 1980, lorsque les paysans s'y convertirent.

Déjà, la hausse du coût de la vie pousse les villageois à se tourner vers d'autres fruits plus rentables. Si leurs pommes ne sont vendues qu'un yuan la livre (0,12 cent d'euro) au grossiste, les cerises peuvent atteindre vingt fois ce prix.

Selon le scientifique, la rapide hausse des salaires pourrait décourager les agriculteurs de recourir à la pollinisation manuelle. La location par des apiculteurs itinérants de leurs abeilles pourrait se substituer aux « hommes-abeilles » à condition que les habitants se résignent à réduire leur usage d'agents toxiques.

Mais M. Tang constate surtout que la jeune génération est davantage attirée par les lumières de la ville que par le métier d'apiculteur ambulant, qui transporte ses ruches de village en village. Tous ces éléments, espère l'expert en environnement, pourraient inciter les agriculteurs à adopter des pratiques « durables » susceptibles de permettre aux abeilles de reprendre du service.

Harold Thibault (Nanxin, Sichuan, envoyé spécial)

samedi 12 avril 2014

Festirécup, un festival pour imaginer le monde de l’après-pétrole

Un festival sérieusement zinzin pour préparer les enfants à se débrouiller dans un monde sans pétrole. C’est ainsi que se définit le Festirécup. Au programme de cet événement organisé à Montreuil (Seine-Saint-Denis) du 19 au 26 avril prochains : des ateliers 100% récupération. Le ticket d’entrée ? Une pince à linge et de l’imagination.

Du 19 au 26 avril, à Montreuil, les enfants vous préparent 99 surprises. Ils vous invitent à participer à une collecte géante des trésors du marché, construire des cabanes proliférantes, jouer avec la machine à machins, rêver dans le lit rouleau-masseur, goûter l’exquise disco-soup des enfants, faire tourner la machine à laver à pédales, imaginer ensemble un monde désirable… et plein d’autres surprises.

Et ce n’est pas tout ! Petits et grands sont invités à participer à la préparation du Festirécup. Depuis le 23 février, le festival se prépare dans des ateliers participatifs ouverts à tous. Suivant l’inspiration, on créera des invitations farfelues, fabriquera des chapeaux fous ou des objets étranges pour annoncer le festival dans le quartier, on bricolera une machine à laver à pédales… Débrouillardise, imagination et rigolade garanties !

Festirécup est 100% récup. Nous n’achetons rien, nous cherchons ensemble comment tirer parti de ce qu’on a, comment nos déchets sont une richesse si on les voit avec un œil inventif et bricoleur. Festirécup apporte une réponse festive à des questions graves. Loin de tout discours démoralisant, c’est le plaisir de participer ensemble à l’élaboration du monde de l’après-pétrole, de découvrir des alternatives qui font rêver, des utopies qui se concrétisent ici et maintenant…

Qui peut participer ?

Tous les enfants à partir de 3 ans et leurs grandes personnes. Le festival est aussi ouvert aux grands qui ont gardé leur enthousiasme d’enfant.

Ça se passe où ?

L’Espace Comme Vous Emoi (lieu de création, de pratiques artistiques, un lieu d’accueil associatif et de réflexion citoyenne), 5 rue de la Révolution, Montreuil (Métro Robespierre)

Plus d’informations sur le site Internet de l’événement.

Participez à la préparation du Festirecup du 24 février au 18 avril

suite de l'article Ateliers de bricolage avec les enfants

vendredi 11 avril 2014

le Caroub, el kharoub dans tous ses états

via

Les arbres morts ne pourrissent pas à Tchernobyl

Les arbres morts ne pourrissent pas à Tchernobyl, et c'est un vrai danger

Une nouvelle découverte qui fait froid dans le dos en provenance du site tristement célèbre de Tchernobyl. Près de trente ans après cette catastrophe nucléaire, l'une des plus grosses de l'histoire avec Fukushima, des chercheurs ont constaté que «les arbres morts, les plantes et les feuilles sur le site contaminé ne se décomposent pas à la même vitesse» que les plantes poussant ailleurs dans le monde, résume NBC.

Publiés dans le journal Oecologia, ces résultats prouvent que l'ensemble des êtres vivants situés à proximité du funeste site ont été affectés par la radioactivité: humains, animaux, végétaux mais aussi insectes, microbes ou fungi, un champignon impliqué, à l'instar des insectes ou des microbes, dans le processus naturel de pourrissement de la matière.

Comme l'explique le site The Smithsonian, ces «décomposeurs» ont aussi souffert de la catastrophe. Pour le vérifier, les deux chercheurs à l'origine de l'étude, Tim Mousseau, de l'université de Caroline du Sud aux Etats-Unis et Anders Møller de Paris-Sud, ont rempli 600 petits sacs de feuilles non-contaminées, pour les déposer à différents endroits, avec ou sans radiation.

Les résultats sont saisissants, à en croire le Smithsonian:

«Dans les zones sans radiation, 70% à 90% des feuilles avaient disparu après un an. Mais dans des zones avec plus de radiations, les feuilles gardaient près de 60% de leur poids d'origine.»

Une différence qui constitue la preuve, pour les chercheurs, que «la radiation a inhibé la décomposition microbienne» des feuilles qui jonchent le sol du site contaminé. Une découverte qui pourrait aussi expliquer la très lente croissance des arbres aux alentours de Tchernobyl –autre découverte scientifique abondamment relayée par la presse à l'été 2013.

Elle pourrait avoir un autre effet, autrement plus dangereux: favoriser des feux de forêts dévastateurs.

L'accumulation de cette matière végétale non décomposée constitue un parfait combustible, expliquent les chercheurs.

«C'est sec, ça s'allume et ça brûle assez facilement, commente ainsi Tim Mousseau, et rend donc plus probable le départ d'un feu de forêt catastrophique.»

La forêt du site de Tchernobyl, connue sous le nom de «forêt rouge» depuis que les radiations ont vidé les pins de leur chlorophylle, a déjà connu de graves incendies. Comme le raconte un reportage sur zone du Monde en date de 1998, «en 1992 un incendie a détruit des centaines d'hectares». Problème: il a aussi propulsé «dans l'air des éléments radioactifs contenus dans les plantes et le sol».

En clair, un feu de forêt est le meilleur moyen de «diffuser la radiation dans la région», écrit NBC. Et d'ajouter une nouvelle anecdote sordide à la catastrophe de Tchernobyl, qui en compte déjà beaucoup, suscitant pour certaines la controverse. Outre sa forêt rouge, ses arbres qui ne grandissent ni ne pourrissent, il a été aussi question de la taille plus petite des cerveaux de ses oiseaux, ou de malformations animales et humaines –ce dernier point faisant l'objet de rapports contradictoires.

De même, les scientifiques s'opposent sur le scénario d'un Tchernobyl devenu un havre du règne animal depuis la catastrophe et la désertion humaine, comme nous l'expliquions en 2013, dans l'article intitulé «Est-ce que les animaux de Tchernobyl brillent dans le noir?»

via slate

jeudi 10 avril 2014

Cloitrés dans des boîtes, pourtant nous ne sommes pas des cul-de-jatte

Portrait - A 76 ans, cet ancien journaliste a longé la Loire, le chemin de Compostelle, a sillonné la route de la soie… Toutes ses marches l'ont reconstruit et lui ont (re)donné l'envie de vivre.

« Nous sommes des animaux fabriqués pour la marche. Mais le progrès nous a fait régresser. Dans une journée moyenne, un employé de bureau n’est même pas une heure sur ses pieds. On mène une vie de cul-de-jatte ! Or, le corps s’use que si l’on ne s’en sert pas. » L’homme discourt à la terrasse d’un café parisien, plongé dans l’embarras d’une météo mi-pull, mi-pardessus que l’hiver dispute encore au printemps. A 76 ans, Bernard Ollivier (1) fait une escale parisienne. « Il y a une fonction thérapeutique dans la marche, pour le corps et pour la tête. Ce n’est pas un hasard si toutes les religions pratiquent le pèlerinage. C’est une activité spirituelle. »

Bernard Ollivier marche depuis seize ans. Depuis que parvenu au bord de la retraite, il a plongé tout au fond. « D’un seul coup, il n’y avait plus rien. Ma femme était morte dix ans avant et je n’arrivais pas à dépasser ça. J’ai fait une super déprime et une tentative de suicide. Comme j’ai raté mon coup, j’ai voulu m’enfuir et je suis parti sur le chemin de Compostelle. » Cet ancien journaliste n’avait encore jamais marché. Il a enfilé ses chaussures à Paris, filé vers Vézelay (Yonne), le Puy-en-Velay (Haute-Loire), Saint-Jacques. Avalé 2 360 kilomètres en trois mois.

« Ce fut mon miracle à moi. Au bout de trois semaines, j’ai recommencé à faire des projets d’avenir. Je me suis rendu compte que j’étais capable de faire 35 kilomètres et d’être frais comme un gardon le soir. »

Des neiges du Pamir aux ruelles de Kashgar

De retour de son périple, pas question de suspendre son pas. Il pense, un temps, sillonner la piste de Santa Fé qui relie le Missouri au Nouveau-Mexique, aux Etats-Unis, « mais ça ne faisait que 6 000 kilomètres. Le problème de la retraite, c’est le temps libre ». Alors il opte pour la route de la soie, ce long faisceau de pistes par lequel transitait autrefois la précieuse étoffe chinoise et qu’il empruntera, lui, à rebours. Il commence son « voyage à plat ventre », le nez plongé dans des cartes, au sol même de sa campagne normande. Ce sera 12 000 kilomètres entre Istanbul et Xi’an en Chine, des hauts cols d’Anatolie au désert de Karakoram, des neiges du Pamir aux ruelles de Kashgar. Le tout en quatre ans à raison de trois mois par an. La première année, il est rentré en ambulance : « Mais c’était tellement formidable la découverte de ces cultures, de ces paysages, c’était un bonheur total. »

Avant de partir pour son périple, il avait confié son projet à quelques éditeurs, emporté l’enthousiasme de l’un d’eux et un accord pour 4 livres, un par an. Il y en aura 3 qui se vendront à 400 000 exemplaires : « J’ai gagné un blé pas possible. C’était un jackpot extra. » Or, l’homme de son propre aveu, « n’a pas besoin d’argent ». Il a acheté « à la bonne période », un petit appartement à Paris, une ruine en Normandie qu’il retape trente ans durant. Que faire de son pécule ?

Sur le chemin de Compostelle, il a entendu l’histoire de deux jeunes Belges : « C’étaient des délinquants à qui un juge intelligent avait dit “soit vous faites quatre mois de prison, soit vous allez marcher”. Ça a fait tilt. Si la marche m’a reconstruit, alors pour des gamins… » L’homme remonte leur trace et tombe sur une association « Oikoten », un terme grec qui signifie à la fois « hors de son pays » et « par ses propres moyens ». Dans le sillage de l’organisation flamande, le voilà qui crée, en mai 2000, l’association « Seuil » (Voir encadré au bas de cet article) qui permet « la réinsertion des adolescents en grande difficulté par la marche à pied ». Depuis, chaque année, une vingtaine de jeunes parcourent les routes d’Europe pour reconstruire une fierté perdue ou jamais construite.

La Loire, en canoë et à pied

« C’est très proche de ce que j’ai vécu, confie Bernard Ollivier. Avec la marche, j’ai retrouvé des raisons de vivre et je suis revenu avec un projet d’association qui a changé ma vie. Sinon je ferais quoi ? J’attendrais l’heure des Chiffres et des lettres ? Je ferais des crêpes pour la Chandeleur ? Je trierais les 3 722 cassettes de ma bibliothèque ? » Alors il continue à mettre un pied devant l’autre. Il y a quelques années, il a descendu la Loire, en canoë et à pied. C’est là qu’il a croisé sa compagne qui « galope » depuis, à ses côtés. Avec elle, il y a deux ans, il a relié Rouen (Seine-Maritime) au Mont-Saint-Michel (Manche) sur le chemin des Ducs et de son enfance. L’an passé il a marché de Lyon à Vérone et finit, avec sa belle, « en amoureux sous le balcon de Juliette ». Cette année, il reliera Vérone à Istanbul, finira par le début, cette route de la soie entamée il y a 16 ans. La boucle sera bouclée. « Après j’arrête, j’ai 76 ans, de l’arthrose, mal au genou. Mais je continuerai à faire des balades. »

Marcher pour se sauver

« On peut sauver des vies en étant pompier, infirmier, flic, moi j’ai décidé de sauver ma vie en marchant. » Le témoignage de Ocxxx, une jeune fille de 17 ans de la région parisienne s’affiche, parmi des dizaines d’autres, sur le site de l’association Seuil. Créée en 2000 par Bernard Ollivier, celle-ci envoie, chaque année, une vingtaine de jeunes marcher sur les routes d’Europe. En duo avec un accompagnant, ils parcourent en trois mois près de 2000 kilomètres. « Ce sont des jeunes en fin de course qui sont en manque de maturité, déscolarisés. Certains sont en prison pour de courtes peines. Ils ne sont pas tous délinquants mais ils sont tous complètement largués », souligne Bernard Ollivier. « Les ados qui vont en prison récidivent à 85% dans l’année, nous on réussit à 85 % et on coûte 10 fois moins. » Et l’homme de poursuivre : « Quand ils reviennent, personne ne les reconnaît. C’est miraculeux. Y’en a un un jour qui m’a dit : “Je suis parti, j’étais un blaireau. Je suis revenu, un héros”. »

(1) Bernard Ollivier est actionnaire de la première heure de Terra economica SAS, la société éditrice de Terra eco

A écouter sur France Culture : « Ma longue marche », le carnet de route sonore d’Idan lancé sur les chemins de Compostelle par l’association Seuil.

article via terra eco

Suivez nos conseils et vous ne vous souviendrez plus comment vous avez pu imaginer que c’était un effort…

Lève-toi et marche !

- Achetez un podomètre

Savoir combien de pas on fait dans la journée, c’est la base pour mesurer combien on est devenu sédentaire (et s’en effrayer !). Procurez-vous donc un podomètre. Il existe plein d’applis pour smartphones, dont plusieurs gratuites. Elles ne sont guère fiables, mais donnent, sur plusieurs jours, un ordre d’idée du nombre de pas effectués. Mieux vaut quand même investir directement dans un vrai podomètre, que l’on porte en bracelet ou à la ceinture (à partir de 10 euros).

- Snobez l’ascenseur

Eh oui, vous le savez déjà, mais pour marcher plus, il vaut mieux emprunter les escaliers, descendre plus tôt du bus ou du métro et faire le reste du trajet à pattes, faire ses petites courses sans voiture, profiter de sa pause de la mi-journée pour faire un tour ou faire les cent pas pendant un coup de téléphone. Pour éviter de vous ennuyer, écoutez de la musique ou discutez avec une connaissance : vous ne vous rendrez même pas compte que vous êtes déjà arrivé !

- Enfilez de bonnes chaussures

Pour marcher plus, il faut se sentir bien dans ses baskets, au sens propre. Laissez donc les chaussures inconfortables au placard et pour les longues distances, enfilez celles dans lesquelles vous n’avez jamais eu d’ampoules. Et si vous avez besoin de chaussures chic pour le boulot, faites comme les New-Yorkais : laissez-en une paire au travail ou emportez-les le matin avec vous. Porter un poids lorsque vous marchez vous fera perdre encore plus de calories !

- Fixez-vous un but

Marcher, c’est bien ; éviter de se décourager, c’est encore mieux. Dès le départ de votre balade, prévoyez donc une pause dans votre café préféré au bout de trente minutes environ. Fractionnez votre temps : si vous ne pouvez pas marcher une demi-heure d’affilée dans la journée, mettez-vous en tête de le faire en trois fois dix minutes. Et notez chaque jour dans votre calendrier la distance que vous avez parcourue. Cela motive de constater que l’on atteint son but !

via

Souffle écolo sur les mosquées du Maroc

Les mosquées du Maroc pourraient bientôt se convertir à l'énergie verte et au développement durable. Les pouvoirs publics marocains ont lancé cette semaine à Rabat un programme visant à la réalisation d'études sur l'efficacité énergétique de 1 000 mosquées du royaume.

Les mosquées marocaines vont passer au vert. L'efficacité énergétique et les énergies renouvelables, on le sait, gagnent du terrain au Maroc et cette tendance n'épargne aucun bâtiment fut-il utilisé à des fins religieuses. Le programme annoncé par le gouvernement marocain vise à "la mise à niveau énergétique des mosquées du pays". Il rentre dans le cadre "des objectifs fixés par la stratégie énergétique nationale, à savoir, la réduction de la consommation d’énergie de 12% en 2020 et de 15% en 2030", selon le ministère de l'Energie du Maroc, dont le titulaire est Abdelkader Amara, membre du Parti de la justice et du développement (PJD), le parti islamiste modéré autour duquel s'est constitué la coalition gouvernementale depuis les élections législatives de fin 2011.

UN MILLIER DE MOSQUÉE PILOTES

Le plan consiste en la réalisation d'audits énergétiques des mosquées, l’élaboration d’un modèle d’intervention et une estimation du coût de l’optimisation énergétique. Un pré-audit a déjà indiqué que la consommation énergétique des mosquées pouvait être réduite jusqu'à 40% par l'utilisation d'ampoules à basse consommation, une meilleure gestion de l'énergie ou encore l'installation de chauffe-eau solaires et autres panneaux photovoltaïques.

Les ministres de l'Energie, celui des Habous (droit religieux, notamment foncier), les directeurs de l’Agence nationale pour le développement des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique (Aderee) et celui de la Société d’investissements énergétiques (SIE) se sont réunis ce 8 avril à Rabat pour signer une convention sur la mise en place de ces "Mosquées vertes"

Le plan doit se dérouler en deux phases. La première concerne un millier de mosquées pilotes de différentes tailles. La seconde phase doit voir ensuite le modèle généralisé sur l’ensemble du territoire dans le but de réhabiliter à terme les 15 000 mosquées du Maroc.

Une formation adaptée du personnel sera mise en œuvre pour "former les compétences requises, encourager le développement d’expertises et promouvoir des services en matière d’efficacité énergétique dans le bâtiment." indique le ministère de l'Energie. Le coût de ce plan n'a pas été indiqué.

DE NOMBREUSES INITIATIVES DANS LE MONDE...

Si cette initiative est une première au Maroc, ce n'est pas le cas dans le monde musulman. L'Arabie Saoudite a prévu un programme pour rendre plus respectueuses de l'environnement 90 000 mosquées à travers le Royaume notamment grâce à l'utilisation de sources renouvelables.

Un officiel de la municipalité de La Mecque a aussi annoncé un projet d’installation d’éclairage public à énergie solaire dans les mois à venir. Certaines rues de La Mecque seraient ainsi éclairées par 30 000 à 40 000 lampadaires solaires.

A Dubaï, la construction de la première mosquée écologique des Emirats Arabes Unis, voire de tout le monde arabe, sera bientôt achevée. Et l'édifice prêt à ouvrir ses portes aux fidèles. Ses promoteurs espèrent même obtenir la certification américaine LEED applicable aux bâtiments verts

En Turquie, l’architecte Celik Erengezgin a lui proposé dans la ville de Bursa un projet innovant de mosquée à énergie positive produisant plus d’énergie renouvelable qu'elle n'en consomme. Quant à l'Europe, la ville de Cambridge devrait accueillir la première mosquée écologique du Royaume-Uni.

usine nouvelle

lundi 7 avril 2014

Le déclin des abeilles frappe lourdement en Europe

En Europe, le déclin des abeilles frappe lourdement les pays du Nord

Phénomène mondial observé depuis le milieu des années 1990, le déclin des abeilles, insectes pollinisateurs indispensables à 84 % des végétaux cultivés en Europe, n'avait jamais été précisément évalué au sein de l'Union. C'est désormais chose faite avec l'étude « Epilobee », dont les premières conclusions devaient être présentées lundi 7 avril à Bruxelles.

Les abeilles connaissent depuis plusieurs années des taux de mortalité anormaux partout dans le monde.

Les résultats de cette enquête, menée dans dix-sept Etats membres, montrent que les pays du nord de l'Europe sont frappés par des mortalités très supérieures à celles qui touchent le pourtour méditerranéen. En cumulant les mortalités hivernales et estivales, la Belgique apparaît comme le territoire le plus touché, avec un taux de mortalité de 42,5 %, suivie de près par le Royaume-Uni (38,5 %), la Suède (31,1 %), la Finlande (29,8 %) et la France (27,7 %). Ces résultats confirment la mauvaise santé des pollinisateurs.

A l'inverse, le problème semble moins inquiétant qu'attendu dans plusieurs pays du Sud comme la Grèce (9,1 %), l'Italie (7,6 %) ou l'Espagne (16,3 %). Dans ce tableau disparate, la France apparaît comme le pays où la mortalité est, de loin, la plus élevée au cours de la saison apicole : 13,6 %, contre moins de 10 % dans tous les autres pays étudiés. La production de miel y a chuté de moitié depuis les années 1990.

UN RAPPORT DE 30 PAGES SANS LE MOT « PESTICIDE »...

Financée par Bruxelles à hauteur de plus de 3 millions d'euros et pilotée par l'Agence de sécurité sanitaire française (Anses), l'étude est de dimension inédite. Elle a mobilisé plus de 1 300 inspecteurs qui ont visité à trois reprises, entre l'automne 2012 et l'été 2013, près de 3 300 ruchers totalisant quelque 32 000 colonies d'abeilles.

« Epilobee est originale par son envergure et par sa volonté d'appliquer des méthodes harmonisées à l'échelle de l'Europe, se félicite Axel Decourtye (Réseau des instituts des filières agricoles et végétales). L'abeille est restée trop longtemps orpheline d'un réseau de surveillance fonctionnel. Grâce à ce dispositif, l'ampleur des problèmes que nous connaissons en France est révélée une nouvelle fois : environ un tiers des colonies suivies meurt dans l'année ! »

Le moratoire partiel sur quatre insecticides problématiques, décidé par Bruxelles et entré en vigueur en décembre 2013, est trop récent pour avoir eu un impact sur les résultats.

A chaque visite, les mortalités ont été relevées, mais aussi la présence des principaux pathogènes de l'abeille comme les parasites varroa ou noséma.

En revanche, aucune mesure de pesticides n'a été faite dans les ruches analysées. Un point qui suscite des critiques acerbes dans la communauté scientifique : « Cette étude est un peu étrange, ironise l'apidologue David Goulson, professeur à l'université du Sussex (Royaume-Uni). Ils dépensent plus de 3 millions d'euros pour étudier la santé de l'abeille et ne mentionnent même pas le mot “pesticide” ! »

De fait, le mot est absent des trente pages du rapport publié. « Le protocole choisi ne considère qu'une seule catégorie de facteurs pouvant causer des troubles de l'abeille : les agents pathogènes et les parasites, renchérit l'apidologue Gérard Arnold, directeur de recherche au CNRS. Si on ne recherche que des agents infectieux, on ne risque pas de trouver des résidus de pesticides. Ce choix est politique, pas scientifique. »

« Nous nous sommes accordés avec la Commission pour élaborer, sur les deux premières années, une méthode d'évaluation robuste de la santé des colonies, afin de pouvoir comparer les pays, répond Gilles Salvat, directeur de la santé animale à l'Anses. Si nous avions d'emblée effectué un très grand nombre de prélèvements et d'analyses supplémentaires, le coût aurait été prohibitif. A l'avenir, des études plus ciblées seront faites. »

MORTALITÉ ET AFFAIBLISSEMENT DES COLONIES

En l'état, les résultats semblent déjà exclure la responsabilité unique des pathogènes naturels dans les mortalités relevées. « En France, les maladies recensées lors de la visite estivale des ruches sont à un niveau très bas : 1,5 % pour la loque américaine, 1,2 % pour le varroa et moins de 1 % pour la noséma », estime un chercheur qui a requis l'anonymat. Ce dernier regrette aussi que l'environnement des ruchers sélectionnés ne soit pas précisément décrit (zone de grandes cultures, etc.), ce qui rend impossible la recherche de liens éventuels entre les mortalités et les types d'agriculture pratiqués près des ruches.

En outre, M. Arnold relève que seule la mortalité des colonies a été retenue, un choix qui minimise la gravité de la situation. « Il faudrait aussi prendre en compte l'affaiblissement des colonies, dit le chercheur, car des populations faibles donnent peu de récoltes, ce qui est préjudiciable pour les apiculteurs. »

Stéphane Foucart le Monde

Multiples exemples pour Recycler les canettes de soda

Bien sympa les canettes pour ceux qui boivent encore des sodas (dont moi, j’avoue…), ou pour ceux qui peuvent en récupérer afin de réaliser des bricolages intelligents? Car une canette peut avoir une autre vie, et pas des moindres! Nous allons donc faire un petit tour de ces « bricolages malins », et je suis sur que certains d’entre-vous n’hésiteront pas à tester une de ces techniques…

Première astuce: l’hameçon avec une capsule

On bricole ou on ne le fais pas, et un hameçon de fortune peut toujours dépanner en cas de besoin. Une petite partie de pèche improvisée devient donc possible avec cette cet hameçon de fortune. Il vous suffit de rajouter une ficelle, de procéder à une petite découpe du côté avec un outil multifonction comme celui-ci (il en existe à tous les prix et en avoir un sur soi en permanence n’est pas du luxe), et d’aiguiser la pointe. Reste à trouver une bestiole à accrocher et le tour est joué, vous êtes équipés pour une partie de pèche de dépannage…

hamecon

Seconde astuce: L’allume-feu avec le dessous de la canette

Petite technique de survie et de secours, mais qui ne fonctionnera pas la nuit, même de pleine lune! Prendre le dessous de la canette et le frotter avec un corps gras pour augmenter le pouvoir réfléchissant du métal. Bien sur, la technique n’est pas forcément aussi efficace que d’autres plus classiques, mais c’est du dépannage qui peut être utile un jour. Cette surface réfléchissante va vous permettre de concentrer les rayons du soleil en un point précis et d’allumer un feu.

suite de l'article sur les moutons enragés

Un champignon digère totalement le plastique

Cette découverte va révolutionner l’écologie : ce champignon digère totalement le plastique

Cela reste une bonne nouvelle, un tel champignon pourrait être utilisé à des fins écologiques même si au final, c’est pour traiter une des conséquences de notre civilisation, car ce n’est pas à la conséquence qu’il faudrait s’attaquer réellement mais à l’origine du problème: notre mode de consommation. Cela montre bien également que l’Amazonie renferme des secrets fabuleux qu’il faudrait protéger absolument, une obligation salvatrice qui est négligée au nom de l’argent comme l’a montré les récentes actus et l’installation de ce géant pétrolier dans la forêt.

Des étudiants américains ont découvert un incroyable champignon jusqu’alors inconnu qui est capable de digérer le plastique. Le domaine de l’écologie va peut-être faire un bond en avant grâce à cette trouvaille sensationnelle. DGS vous fait découvrir cet intéressant spécimen.

Un groupe d’étudiants de l’université de Yale se sont rendus dans la forêt amazonienne, en Equateur, dans le but de rapporter des plantes et des champignons. Ils ont participé à la Rainforest Expedition and Laboratory avec leur professeur afin d’améliorer leurs connaissances dans le domaine de la botanique. Ils sont revenus chargés de nombreux spécimens végétaux qu’ils ont étudiés pour découvrir une nouvelle espèce de fungus très intéressante qu’ils ont nommée Pestalotiopsis microspora.

Ce champignon pourra se révéler très utile à l’avenir, d’une part parce qu’il est capable de survivre en se nourrissant de plastique (de polyuréthane pour être précis) et d’autre part parce qu’il peut le faire dans un milieu anaérobie, autrement dit sans oxygène. Le Pestalotiopsis microspora pourrait donc être utilisé dans les décharges de détritus, qui sont généralement privées d’oxygène, pour faire disparaître les nombreux déchets de plastique que nous produisons en permanence. Une bonne alternative aux méthodes employées aujourd’hui, notamment celle qui consiste à enterrer le plastique et à attendre qu’il se décompose de lui-même, ce qui prend entre 150 et 400 ans.

Nous avons été très enthousiasmés par l’annonce de cette découverte et nous espérons que ce champignon dévoreur de plastique sera bientôt utilisé pour faire disparaître rapidement les innombrables déchets qui jonchent notre planète. Finalement, la nature ne détient-elle pas la solution à nos problèmes écologiques actuels ?

Source: Dailygeekshow.com via Fortune (+vidéo)via

jeudi 3 avril 2014

Le désamour végétal, tel est l'Etat de la société Algérienne

Nos édiles préfèrent tourner le dos à ce qui est supposé embellir l’espace urbain. Ils déclinent une pâle poésie dans la géographie qu’ils gèrent. Très rares sont les P/APC qui daignent organiser des floralies, histoire d’égayer la cité et développer l’écogeste chez l’administré, notamment la ménagère.

L’on se rappelle les premiers tumultes du printemps de notre enfance à Bouzaréah, de la bien nommée pâquerette qui ouvre ses collerettes dans les vallons de Douéra, de la jubilation des coquelicots qui, par vagues nonchalantes, se mêlent au défilé des narcisses parsemant le cordon du Sahel, de la convulsion joyeuse du chèvrefeuille et du fuchsia qui ornaient les demeures de Bologhine, de la fragrance qui s’échappe des sarments de jasmin et des églantines des villas d’El Biar, Kouba, Birkhadem et Zouaoua, du bourgeonnement du géranium et de la balsamine, qui enchantaient les maisons de Bir Mourad Raïs, de l’effloraison de la jacinthe, des jonquilles et de l’hortensia qui enjolivaient les cours et courettes du fahs comme un hymne à la vie…

En clair, une couverture végétale qui valse comme une poésie, voire un antidépresseur, qui participait à nous mettre le moral au beau fixe en cet envol de saison euphorique. Certains (re)convoquent les rues de Bab El Oued lorsque celles-ci étaient jalonnées de ficus. Mais cela fait partie d’une souvenance que les nostalgiques égrènent, non sans dépit. Une force douce et bigarrée qui, depuis, n’a plus ‘‘pignon sur cité’’ — dans et autour de nos chaumières souffreteuses.

Elle n’est plus complice de l’ingénue effervescence qu’offre Dame nature parée de ses plus beaux atours en cette éclosion printanière. Une dame d’un certain âge apostropha le quidam non sans un pincement au cœur : «Autrefois, je me souviens des balcons fleuris de plantes ornementales à St-Eugène et un peu partout dans le centre-ville d’Alger. A présent, on se sert des balcons comme un fourre-tout et pour balancer les ballots d’ordures par-dessus la balustrade.»

On «bouffe» les surfaces forestières

Dans la foulée, il n’est pas déplacé de constater que le faciès arboricole qui enjolivait nos espaces publics a déserté notre cadre bâti, bien qu’une procession de palmiers décore en overdose le long de l’axe autoroutier algérois, dont bon nombre d’individus ont les palmes jaunies, sinon en passe de rendre l’âme. Par ailleurs, la forêt de Baïnem, poumon de l’ouest algérois, est jonchée par endroits de détritus et des chenapans n’hésitent pas à décimer la végétation de la pinède pour en faire un usage personnel, à défaut de faire dans le geste antipopulaire... comme le parking érigé dans le site dit Bois des pins à Hydra et qui a soulevé la grogne des riverains. On rogne aussi une partie du bois qui longe la route du stade du 5 Juillet (Ben Aknoun) à des fins inavouées, ou encore la forêt de Canastel (Oran), que des barons du foncier ont rapetissée, au grand mépris des petites gens en quête de bol d’air.

Alors qu’à Pékin le taux de couverture végétale a été porté à 45% en 2010, rendant la métropole une cité verte, chez nous il oscille entre 1 et 3%. Faut-il souligner que «les végétaux en ville sont des alliés objectifs de la santé humaine et du bien-être des habitants. Ils représentent aujourd’hui un des éléments essentiels non seulement de la qualité du cadre de vie, mais aussi de l’attractivité des territoires», dira un écologiste de l’INRF, qui insiste sur «les bienfaits du végétal en ville sur le bien-être et la santé humaine».

Nos édiles préfèrent tourner le dos à ce qui est supposé embellir l’espace urbain, envahi, faut-il le souligner, par une concrétion urbanistique. Ils déclinent une pâle poésie dans la géographie qu’ils gèrent. Très rares sont les P/APC qui daignent organiser des floralies, histoire d’égayer la cité et développer l’écogeste chez l’administré, notamment la ménagère. Interrogé sur l’absence de manifestation florale dans des espaces aménagés de la commune de Bab El Oued, comme l’esplanade El Kettani, un élu se montre évasif, signifiant que l’opération qui consiste à «tenir des floralies est un casse-tête». Et pourtant, «ce ne sont pas les horticulteurs et les pépiniéristes qui manquent», renchérit un vieux à notre endroit. A peine quelques terrasses et vérandas d’appartement ou de villa sont enjolivées par des balconnières.

La grâce de la déesse Flore ne semble plus avoir droit au chapitre, sommes-nous tenus de dire. Elle est affectée par un cadre bâti dont le décor est on ne peut plus lugubre. «Si sous d’autres cieux les compositions florales sont synonymes de célébration du réveil de la saison des amours, de la joie, du charme et de l’éclat, notre espace urbain n’en a cure du renouveau printanier à même de mettre un tant soit peu du baume dans le cœur de nos cités flétries», souligne un fleuriste dont l’échoppe est achalandée de fleurs et de roses qu’on lui refile du Maroc.

Quant à la structure de wilaya chargée du développement et de l’embellissement des espaces publics, le choix est porté en priorité sur les axes parcourus par les officiels et autres hôtes de marque, le reste des interventions est opéré au gré de l’humeur, juste pour justifier quelque action qu’elle mène de manière expéditive. Elle met en terre des plants chétifs pour les abandonner aussitôt. Les exemples sont légion et l’association écologique Emeraude est toujours présente pour le rappeler à l’envi. Elle a beau livrer bataille en s’égosillant pour l’entretien des belles lignées de platanes qui, autrefois, ornaient le boulevard Omar Lounes (ex-Flandres). Mais on a décidé qu’elles soient abandonnées à leur triste sort au même titre que les surfaces reboisées qui, une fois l’entreprise achevée, se réduisent à néant par le laisser-aller du citoyen et le broutage du cheptel. Une manière de contribuer à la calvitie de nos cités.

M. Tchoubane, el watan

La Consoude, la Grande Amie du Jardinier

السنفيتون. Comfrey. Symphytum officinale. (lessaqet ledjrah)

le nom en arabe de la plante appellée en latin السنفيتون Symphytum

boutures

en faire un purin pour un engrais bio

Si l’ortie est utilisée par de nombreux jardiniers bio , la consoude demeure quant à elle encore trop peu connue. Ses vertus sont pourtant nombreuses :

Son pouvoir fertilisant est supérieur à un bon compost ;

Elle renforce les défenses naturelles des plantes en les revitalisant ;

Elle aide à la cicatrisation des tissus blessés.

Les abeilles l’adorent (floraison longue de mai à octobre).

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السنفيتون.. يساعد على التئام الجروح ويشفي من البواسير

La force cachée des plantes ,Comme des bêtes !

Après le printemps arabe, la guerilla arable ?

Fabriquez vos bombes de graines, le principe de seed bombing, un concept anglo saxon qui veut dire lancer ou jeter des graines de plantes aux quatres vents pour pouvoir voir fleurir tous les recoins de nos quartiers, si ce n'est pas une guerrilla urbaine, je ne sais pas ce que c'est

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